![]() Gaz des schistes, combien pour les finances publiques ?
Dossier | Gaz de schiste, l’expérience québécoise
Le lundi 7 février 2011 par La rédaction Avec la mise en exploitation des gaz de schiste, les Québécois craignent surtout d’en avoir les conséquences - puits à quelques mètres des maisons et pollutions sonores, visuelles, chimiques, de l’eau et de l’air - mais sans en avoir de bénéfices pour la nation. Autrement dit que seules les compagnies s’enrichissent vraiment avec les richesses du sous-sol québécois.
Le Ministères de finances du Québec à fournit une études sommaire, mais assez précise, sur les projets gouvernementaux pour taxer de façon plus importante les compagnies pétrolières sans, néanmoins, plomber leurs capacités d’investissement, d’exploration et d’exploitation. La position du gouvernement québécois n’a jamais été contre l’exploitation des gaz de schiste. Il peut être retenu de ce rapport, tout d’abord, l’énorme marge d’erreur avec laquelle la Ministère des finances québécois fait ces estimations. La seule réserve de consommation est parlante : de 41 à 190 ans !
Ensuite, le second point est le changement de la fiscalité pour les entreprises gazières. Au lieu de deux taux fixes (10 ou 12,5% de la valeur du puits en fonction de la production), le taux devrait devenir variable en fonction de la production, du prix du marché, etc. pour atteindre une valeur plafond de 27%. Cette nouvelle fiscalité s’inspire des fiscalités établies dans l’Ouest canadien (Alberta) mais aussi aux États-unis (Pennsylvanie). Les deux graphiques ci-dessous compare le taux québécois actuel avec celui de la Colombie-britannique (un des modèles retenus). ![]() ::::::::: A lire aussi :::::::::
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Notes :
[1] Source : Budget 2009-2010. Blogueville
Comme dans tous les pays où le nucléaire est présent, la centrale de Fukushima amène les Etats-unis à revoir la sécurité de leurs installationsnucléaires surtout en zone à risque sismique. L’armée américaine s’équipe massivement de panneaux solaires pour ne plus avoir - ou le moins possible - à dépendre du fuel. Pour respecter la loi, elle devrait les acheter uniquement s’ils sont fabriqués aux États-unis, mais ce n’est pas toujours facile... Le nouvel eldorado des poseurs d’éoliennes est au large des côtes, mais l’éolien de grand large pose des problèmes : il faut pouvoir ramener le courant... Les carburants à base d’algues génétiquement modifiées sont une des voies de recherche pour le biocarburant. Mais attention aux marées vertes... dans le désert. Les gaz de schistes sont la nouvelle affaire du Québec qui hésite entre richesse naturelle à exploiter et risques environnementaux à ne pas subir. Certain n’ont cependant aucune hésitation. Ils sont déjà rangé du côté des pétroliers. La vidéo de Radio Canada associée à l’article est très pédagogique. A voir. L’éolien au large se développe aux États-unis, notamment sur la côte Est. La signature de ce bail, pour l’implantation d’un parc éolien aux larges des côtes de la péninsule de Nantucket devrait accélérer le mouvement.
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