Gaz de schiste, l’expérience québécoise
Dossier | Gaz de schiste, l’expérience québécoise

Le mardi 1er février 2011 par La rédaction

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Table
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Militer en image

Les problèmes de l’eau | Quels impacts sur les rivières | L’environnement menacé par les gaz de schiste

L’économie des gaz de schistes | Gaz de schiste, combien pour les finances publiques ? | Gaz de schiste, quelle rentabilité

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Présentation
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Au Québec, la question de l’exploitation des gaz des schistes dans la vallée du Saint-Laurent, entre Montréal et la ville de Québec, soulève un mouvement de protestation important qui mobilise à peu près tout le monde, dans un sens comme dans l’autre. Pour cause, les enjeux financiers et industriels sont énormes, les enjeux économiques et d’emplois aussi, mais les enjeux environnementaux ne le sont pas moins.

Contrairement à ce qui se faisait traditionnellement, les puits, les camions et probablement les pollutions n’auront pas lieu dans les vastes territoires du nord, inhabités, ou habités, de façon clairsemée, par les premières nations... La vallée du Saint-Laurent est la région historique du Québec, le territoire initial de l’ancien Canada et surtout une région très peuplée. Les Québécois se rendent compte que l’exploitation des gaz de schiste se fera, pour eux, au prix fort : celui de leur tranquillité, de leur cadre de vie, de leur terre ; voire au prix d’une ressource dont ils ont, comme tout le monde, très besoin : l’eau ; tout cela sans être certain des gains réels de l’opération.

Le gouvernement du Québec a donc mandaté une commission pour recueillir toutes les questions - et le réponses - de tous les acteurs concernés de près ou de loin par l’exploitation des gaz de schistes. Cette Commission d’enquête pour le développement durable de l’industrie des gaz de schiste au Québec appartient au Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) qui instruit continuellement tous les projets industriels ayant des implications environnementales fortes. Cela va de la restauration des berges d’une usine à l’implantation d’un parc éolien.

On peut dire ce que l’on veut de cette commission ou du BAPE, les opposants aux forages reprochent notamment au gouvernement québécois de lui avoir donné un mandat trop restrictif, mais elle a une grande qualité : tous les documents qu’elle reçoit sont mis en ligne sur son sitoile. Il est donc possible de suivre l’affaire des gaz de schistes au Québec directement à la source des documents avec lesquels elle va rédiger son rapport.

C’est assez unique, mais lire tous ces documents reste une tache assez ardue et longue. Dans ce dossier spécial, nous allons essayer de le faire malgré tout et de présenter des extraits de documents, classés par thèmes, en donnant à chaque fois la source. Une façon d’éclaircir la lecture de celles et ceux qui souhaitent aller plus loin.

Afin de ne pas perdre trop de temps et d’utiliser au mieux les avantages de la publication électronique - qui permet de revenir sur les articles -, nous n’allons pas attendre d’avoir tout achever de lire pour mettre ces extraits en ligne. Ils sont publiés ad libitum. Nos notes seront rédigées en italique.

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Le 11 octobre 2010 par Soleillion

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Blogueville

Comme dans tous les pays où le nucléaire est présent, la centrale de Fukushima amène les Etats-unis à revoir la sécurité de leurs installationsnucléaires surtout en zone à risque sismique.

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Les carburants à base d’algues génétiquement modifiées sont une des voies de recherche pour le biocarburant. Mais attention aux marées vertes... dans le désert.

Les gaz de schistes sont la nouvelle affaire du Québec qui hésite entre richesse naturelle à exploiter et risques environnementaux à ne pas subir. Certain n’ont cependant aucune hésitation. Ils sont déjà rangé du côté des pétroliers. La vidéo de Radio Canada associée à l’article est très pédagogique. A voir.

L’éolien au large se développe aux États-unis, notamment sur la côte Est. La signature de ce bail, pour l’implantation d’un parc éolien aux larges des côtes de la péninsule de Nantucket devrait accélérer le mouvement.